La
problématique de l'accès à l'eau potable persiste alors que les
initiatives pour résoudre la question ne manquent pas. La preuve, les
rencontres nationales et internationales pour évoquer la question, sont
nombreuses. Tout récemment, en début novembre 2012, il s'est tenu à
Ouagadougou, la réunion des acteurs de l'eau. Elle a eu pour objectif de
préparer le Forum de haut niveau sur l'eau et l'assainissement, du 12
au 14 décembre 2012 à Dakar, au Sénégal. Avant cela, il y avait eu le
6ème Forum mondial de l'eau à Marseille, en France, et ses multiples
rencontres préparatoires nationales et continentales dont le Forum de
haut niveau sur l'eau et l'assainissement, à Ouagadougou du 5 au 8
décembre 2011. Parallèlement, il convient de souligner le rôle non
négligeable de certaines structures (gouvernementales et non
gouvernementales) œuvrant pour un accès total à l'eau potable : le
ministère en charge de l'Hydraulique, l'Office national de l'eau et de
l'assainissement, la Direction générale de l'assainissement des eaux
usées et excréta et, côté ONG : WaterAid, Eau vive, etc. auxquelles
viennent s'ajouter les collectivités. Avec autant d'énergies, en
principe, l'accès à l'eau potable pour tout le monde devrait être une
évidence. Mais hélas, des populations du monde, en général et du Burkina
Faso en particulier, continuent de souffrir du manque d'eau potable. La
preuve, il existe des villages et même des secteurs en ville où l'eau
potable constitue de nos jours, une denrée précieuse. Ce ne sont pas les
habitants de Polesgo, village périphérique au Nord de Ouagadougou qui
diront le contraire. Eux qui viennent d'être soulagés, mais ressentent
toujours le besoin. Preuve que des efforts doivent être encore fournis
par les autorités, les institutions, les ONG, s'ils veulent réellement
que cette denrée vitale devienne accessible à tous.
Alban Kini, Sidwaya Quotidien (Ouagadougou) – AllAfrica 13-11-2012